AccueilLa UNETunisie Télécom : Les empêcheurs de tourner en rond !

Tunisie Télécom : Les empêcheurs de tourner en rond !

Il y a des pays comme la Tunisie, dont l’unique damnation provient de ce qui est supposé être son élite. De plus en plus, cette dernière ou au moins une partie d’entre elle, devient un frein contre toute nouvelle idée qui pourrait changer les choses en Tunisie. Empêtrée depuis 6 ans dans une crise politicienne et une transition sans fin, tout projet économique devient ainsi l’occasion de signifier son opposition au gouvernement et l’occasion d’une nouvelle tentative de le décrédibiliser et de le tomber. Il en est ainsi manifestement du projet de rachat de l’opérateur maltais GO par l’opérateur historique tunisien Tunisie Télécom. Un projet contre lequel un chef d’entreprise proche d’Ennahdha fait campagne, bientôt rejoint par deux autres partis politiques. Les trois essaient depuis quelques semaines de politiser une simple transaction commerciale, en l’amenant dans les commissions du perchoir pour un premier essai de destruction par la diabolisation du ministre porteur de ce projet.

–          Des députés myopes et autistes !

Et pourtant, l’acquisition des parts de GO permettra à Tunisie Telecom de renforcer sa notoriété et de celle de la Tunisie. L’opération permettra à Tunisie Telecom d’accroître son exposition internationale tout en ayant une cible offrant proximité géographique et culturelle, taille convenante, management expérimenté et accès au marché européen. Cet investissement en € participe à la stratégie de Tunisie Telecom dans le secteur TIC dans une société ayant un historique de croissance et de distribution de dividendes dans une monnaie forte. C’est aussi le bénéfice de l’apprentissage organisationnel acquis par la cible (GO étant un vrai « Quad Play »). Le bénéfice aussi des synergies entre GO et Tunisie Telecom, notamment en termes d’achats d’investissements, d’accès à de meilleurs prix de connexion internationale, d’accès à de meilleurs contenus, et de renforcement technologique.

Ce rachat est pourtant un projet TT et qui fait partie intégrante, depuis quelques années, de sa stratégie de développement à l’international. Elle s’y était essayée en Mauritanie et cela marchait bien jusqu’à ce que le partenaire mauritanien devienne un rival politique à l’actuel président du pays. TT pense vendre, mais c’est surtout faute de tout soutien politique qui aurait dû amener BCE à prendre le parti de l’entreprise tunisienne au cours d’un déplacement qu’il pourrait faire auprès de son alter ego mauritanien.

Par ce projet, TT projette de devenir un opérateur majeur dans son environnement naturel le bassin sud-méditerranéen et l’acquisition de GO permet de mettre en œuvre cette stratégie, GO étant une société présente à Malte, à Chypre et en Grèce. L’acquisition de GO permet aussi de capter la majeure partie du trafic avec la Libye, actuellement partagé entre la Tunisie et Malte, et de se positionner quant à la restructuration à venir dans ce pays voisin.

–          «Des chèvres même si elles volaient» ?

Le rachat de GO devient de ce fait une opportunité unique, à la portée, et qui ne se reproduira pas de sitôt. C’est aussi indéniablement un investissement protégé, car à réaliser dans un pays membre de l’Union Européenne et dans une société ayant un historique de croissance et de distribution de dividendes dans une monnaie forte. Tout cela, sans compter le bénéfice des synergies entre GO et TT, notamment en termes d’achats d’investissements, d’accès à de meilleurs prix de connexion internationale, d’accès à de meilleurs contenus, et de renforcement technologique.

 Cette opération de TT que certains essaient de faire tomber dans l’eau au risque du coût de désengagement dans le processus d’un appel d’offres déjà très avancé, est pourtant un signal fort, aussi bien pour les investisseurs étrangers que pour les bailleurs de fonds étrangers.

En effet, que TT arrive à sortir sur le marché pour financer son opération par un crédit syndiqué de 200 millions d’euros, qui n’est même pas garanti par l’Etat mais par les propres actifs de GO et pas de TT, n’est pas un fait anodin en ces temps, justement de crise. Cela veut dire que l’entreprise tunisienne est encore capable d’investir, qu’elle est résiliente comme l’économie du pays et qu’elle est assez solide financièrement pour trouver créditeur.

Il est vrai que le ministre des Finances était contre ce rachat où l’un des protagonistes est le partenaire stratégique de TT. Mais c’est oublier que ce partenaire Emirati avait maintes fois manifesté son désir de sortir de TT et de tout le secteur des TIC. Vendre GO est donc en continuité avec sa stratégie de désengagement. Lors d’une récente conférence de presse, le PDG de TT, Nizar Bouguila, avait apporté tous les éclaircissements possibles sur tout le processus du «Du-deal», fait par le cabinet Deloitte car PWH et KPMG étaient déjà engagés avec d’autres sociétés du groupe maltais. Précision aussi sur la valorisation de GO, faite en interne chez TT avec l’assistance d’une banque d’affaire qui n’est pas suisse comme on le fait dire dans les milieux hostile à toute l’opération.

C’est tout cela qui nous fait penser que tout ce qui se dit par ces milieux hostiles, aux médias et aux députés, n’a pour seul objectif que de dénigrer la réussite d’un opérateur  qui reste debout malgré la forte concurrence et d’essayer de lui couper les ailes en l’empêchant d’accéder à d’autres sources de revenu. Pour ces empêcheurs de tourner en rond, tout est mal même s’il n’en sort que du bien. Des chèvres même si elles volaient en quelque sort. Qui croirait de tels bornés ?

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