L’incrimination de l’erreur médicale et l’indemnisation du patient sont les deux principaux points de divergence dans la finalisation du projet de loi sur la responsabilité médicale, a déclaré, samedi, le ministre de la Santé, Slim Chaker, soulignant que son département œuvre à trouver un compromis entre les parties concernées.
S’exprimant à l’ouverture du 9ème Congrès national de médecine générale organisé par la Société des Médecins Généralistes de Tunisie (SMGT), Slim Chaker a passé en revue les différents plans d’action du ministère au cours des prochains mois à savoir la modernisation des urgences, la réactivation de la première ligne, le renforcement de la prévention, la promotion de l’exportation des services de santé vers l’Afrique et le développement des ressources humaines.
Le ministre a, à cet égard, appelé les médecins à soutenir les efforts du ministère en vue de promouvoir une médecine tunisienne de qualité, affirmant l’engagement de son département à assurer la sécurité dans les différents établissements sanitaires publics en déposant, systématiquement, une plainte chaque fois qu’un cadre médical est agressé dans son lieu de travail.
Dans son intervention sur la responsabilité médicale, le médecin légiste, Majed Zemni, a tenu à préciser que les complications qui peuvent survenir suite à un acte chirurgical ne sont pas forcément dues à une erreur médicale d’où le rôle de la justice dans la détermination des responsabilités.