AccueilLa UNE7 nouvelles entreprises tunisiennes sur le podium africain

7 nouvelles entreprises tunisiennes sur le podium africain

Les entreprises tunisiennes étoffent au fil des ans leur présence parmi les meilleures sociétés d’Afrique, une présence qui est, cependant, loin de faire jeu égal  avec  celles, marocaines, algériennes et égyptiennes, qui raflent la mise sur le continent. C’est ce qui ressort du classement 2020 du Top 250 d’African Business Magazine où, quand même, les marchés d’Afrique du Nord enregistrent les gains les plus importants en termes d’augmentation de la part du total. Le nombre  de  leurs entreprises figurant dans le classement passe à 83 contre 70 en 2019.

La Tunisie y compte 7 nouvelles entreprises, ce qui porte son total à 12, après s’être situé à 7 en 2018 et à 5 l’année dernière. L’entreprise tunisienne la mieux classée dans le TOP 250 africain est la SFBT qui est à la 80ème position, gagnant 22 places par rapport à 2019. Poulina Group Holding est 104ème,  progressant de 41 places alors qu’à la 3ème position du classement des entreprises tunisiennes, on trouve la BIAT à la 119ème place après avoir été classée 156ème un an plus tôt.   La Banque de Tunisie, elle, est 124ème, gagnant 50 places entières en comparaison avec son classement de 2019. Attijari Bank est 167ème,, progressant de 32 places.

Amen Bank, qui apparaît pour la première fois dans le classement d’African Business Magazine, est 219ème,  suivie  à la 234ème position, par One Tech Holding, auparavant classée 267ème. Viennent ensuite la Société Tunisienne de Banque qui figure pour la première fois dans le classement à la 239ème position, puis directement à la 240ème place la Société d’Articles Hygiéniques (SAH), elle aussi nouvellement classée  à la 240ème position. Délice Holding est à la 244ème position, gagnant 58 places par rapport à 2019.
Les  deux autres banques tunisiennes qui accèdent à ce classement pour la première fois, sont  la Banque Nationale Agricole (BNA) 246ème et l’UBCI 250ème.

Le Maroc et l’Egypte talonnent l’Afrique du Sud

Cela dit, le  Maroc a, pour sa part,  ajouté dans le classement africain quatre entreprises pour atteindre la trentaine sur la liste et l’Égypte en a ajouté deux pour atteindre 41. En termes d’entreprises figurant sur la liste des 250 premières, l’Égypte et le Maroc sont, comme l’an dernier, classés deuxième et troisième après l’Afrique du Sud.

Bien que la capitalisation boursière totale de toutes les entreprises de la région de l’Afrique du Nord soit en baisse, passant de 98 milliards de dollars l’année dernière à 78,7 milliards de dollars cette année, la part du total est en légère hausse, à 13,2 %.

Les plus grandes sociétés de la région sont cotées à la Bourse de Casablanca, dont Maroc Telecom, qui est passée de la 10ème  place l’année dernière à la 8ème place malgré une baisse de 16 % de sa capitalisation boursière, qui est passée à 11,1 milliards de dollars, et Attijariwafa Bank, qui est passée de la 17ème  place à la 15ème  cette année malgré une baisse de 24 % de sa capitalisation boursière, qui est passée à 7 milliards de dollars.

La Bourse égyptienne abrite la Commercial International Bank d’Égypte, dont la capitalisation boursière de 6,1 milliards de dollars n’a baissé que de 0,7 %, ce qui suffit à la faire passer de la 27ème  à la 18e place l’année dernière. Casablanca accueille la Banque centrale populaire du Maroc, dont la capitalisation boursière de 4,1 milliards de dollars lui vaut la 28e place.

Le Covid-19 est passé par là !

L’incertitude plane sur  les perspectives de croissance dans la région, qui a été massivement touchée par la pandémie de Covid-19. Au moment de la compilation de l’enquête, l’Égypte a la triste particularité d’avoir le plus grand nombre de cas en Afrique, suivie de l’Afrique du Sud puis du Maroc, tandis que l’Algérie, quatrième, a enregistré le plus grand nombre de décès, suivie de l’Égypte.

Le Haut Commissariat au Plan du Maroc rapporte que 57% des entreprises ont cessé leurs activités de manière temporaire ou définitive. Plus de 135 000 entreprises ont temporairement suspendu leurs activités et 6 300 étaient déjà définitivement fermées à la fin du mois d’avril. Les entreprises les plus touchées sont celles du secteur de l’hébergement et de la restauration, suivies par les industries du textile, du cuir, de la métallurgie  et de la mécanique.

En janvier, l’Égypte devait renforcer sa croissance en 2020 et 2021, soutenue par des réformes économiques qui ont débuté en 2016. Bien que l’activité du secteur privé non pétrolier soit en chute libre, la coordination des mesures de relance signifie que le pays devrait encore enregistrer une croissance cette année et l’année prochaine. Le tourisme est un contributeur important à l’économie tunisienne et une victime majeure de la pandémie.

ML

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