Reçu, mardi, par le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, a affirme que les syndicalises ne sont pas des sapeurs-pompiers auxquels on fait appel dès qu’il y a le feu, autrement dit dès qu’éclate dans le pays une crise avec les tensions qui y sont associées, et ce pour apaiser la rue et l’opinion publique.
Houcine Abassi a souligné la nécessite d’un débat national « périodique, sérieux et responsable », un débat qui transcende l’aspect conjoncturel de la situation et tienne compte des développements sur la scène nationale et arabe.
La vocation des syndicats n’est pas de servir de bouée de sauvetage pour les trois Présidences afin de les aider à sortir des crises et à légitimer leurs erreurs, selon un syndicaliste.