Quelques jours après l’attaque du président de la République, Béji Caid Essebsi, contre le régime politique actuel – régime parlementaire -, Abdessatar Messaoudi, membre de Nidaa Tounes et avocat, s’engouffre dans la brèche. De là à penser qu’il a été mandaté par BCE, il n’y a qu’un pas…
L’avocat a déclaré ce lundi 11 septembre 2017 sur Cap FM qu’il est urgent de changer de régime politique. Il n’est pas allé jusqu’à plaider ouvertement pour un régime présidentiel ou un régime mixte, mais il est permis de penser que c’est ce qu’il sous-entend.
Il a indiqué que le chef de l’Etat avait projeté d’intégrer ce sujet dans son discours du 13 août 2017, mais s’est finalement ravisé. «Béji Caïd Essebsi ne l’a pas annoncé durant son discours du 13 août sur l’égalité successorale mais la priorité politique actuelle est de modifier le régime parlementaire qui mène à la ruine du pays», a indiqué Me Messaoudi.
A propos du vote de confiance de ce lundi à l’ARP, il a dit ceci : «Après le cirque à l’ARP aujourd’hui, vous allez voir que d’ici une semaine à 10 jours des polémiques vont émerger pour exiger la démission de ces nouveaux ministres. La guerre politique est une guerre permanente! ».
Enfin s’agissant des difficultés économiques, il a déclaré : «Les gens ne veulent pas travailler, ils ont une position d’assistés vis-à-vis d’un Etat-providence. Ils sont constamment en train de tendre la main tout en bloquant les routes et les usines. C’est l’anarchie!».