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Le PDG de l’API: La Tunisie attire des firmes de textile et de composants automobiles dans le sillage du conflit russo-ukrainien

Le PDG de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation, Amor Bouzaouada, a plaidé pour la mise en place d’une nouvelle politique d’incitation en faveur des promoteurs des nouveaux projets innovants, les startups, afin de garder les compétences tunisiennes et les cerveaux tunisiens ainsi que pour exporter la plus value aux autres pays.

Dans un entretien à African Manager, il a fait état d’une étude réalisée par l’APII, qui montre que parmi les grands problèmes auxquels fait face ce type d’entreprises vient en premier lieu la complexité des procédures administratives et du cadre juridique, outre les difficultés liées à l’accès au financement.

Concernant les intentions d’investissement, le PDG de l’APII a affirmé que la Tunisie n’est pas à l’abri des crises économiques mondiales de sorte qu’un recul  a été enregistré dans ce domaine comme partout dans le monde.

Cependant, a-t-il noté,  certains secteurs ont connu une relance dans le sillage des retombées du conflit entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ce conflit a été une occasion à la Tunisie pour attirer des entreprises industrielles dans le domaine du textile et de l’habillement.

Il a parlé également de firmes spécialisées dans la fabrication des composants automobiles qui ont été contraintes de quitter l’Ukraine et ont choisi la destination de la Tunisie pour y lancer des nouveaux projets ou agrandir leur activité dans la région.

La Tunisie, futur pôle industriel méditerranéen

Mais l’ambition de la Tunisie est plus grande, a-t-il affirmé, car elle aspire à devenir un pôle industriel et technologique dans l’espace méditerranéen, et ceci nécessite de sa part l’amélioration de son cadre juridique des affaires.

Dans ce même esprit, Fethi Salhoum, directeur général des industries manufacturières au ministère de l’industrie, a confirmé l’intention exprimée par des constructeurs automobiles pour s’installer en Tunisie, dans le sillage des retombées du conflit entre la Russie et l’Ukraine.

La firme allemande Leone, spécialisée dans la fabrication des câbles électriques pour automobile, a entamé la délocalisation de ses usines en Ukraine vers d’autres pays dont la Tunisie.

Les experts prévoient que les pays européens vont faire face à un manque en pièces de rechange pour automobiles à cause de la fermeture de plusieurs usines spécialisées dans la fabrication des composants automobiles en Ukraine.

Ces perspectives prometteuses pointent alors que la Tunisie ambitionne de doubler ses exportations industrielles parallèlement au démarrage de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation.

60 mille emplois

Un accord de partenariat public privé dans le domaine de la fabrication des composants automobiles a été signé dans ce sens par la ministre de l’industrie, Naila Nouira Gongi, le président de l’UTICA, Samir Majoul, et le président de l’association des fabricants des composants automobiles, Nabhane Bouchâala.

Il tend à porter la valeur des exportations des composants automobiles à 14 milliards dinars par an à l’horizon 2027, contre 7,5 milliards actuellement parallèlement à la création de 60 mille emplois.

Le secteur des composants automobiles en Tunisie compte actuellement 280 entreprises dont 140 à participation étrangère, 65 totalement exportatrices .Il procure 90 mille emplois environ.

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