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Affaire des 41 enfants violés : Un Tunisien, en cavale, aurait trempé dans ces crimes

Le ministre de la Justice, Omar Mansour, a déclaré lors de son audition à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur le viol de 41 enfants tunisiens par un Français, hier vendredi 1er juillet, que les faits se sont déroulés entre 2002 et 2011. Il a ajouté que c’est un complice tunisien, actuellement en cavale, qui a facilité ces crimes.

Mansour, qui était auditionné par la commission de la femme, de la famille et de l’enfance relevant de l’ARP, a déclaré que ces éléments ont été communiqués  par le FBI (Federal bureau of investigation, aux USA) à la justice française.

Le ministre a ajouté que les autorités françaises avaient diligenté une enquête depuis 2012 et ont transmis à la justice tunisienne une commission rogatoire internationale datée du 10 novembre 2014. Il a confirmé qu’une enquête a été lancée lundi dernier, mais que les recherches n’ont pas permis d’identifier formellement le Tunisien accusé de complicité dans cette affaire.

Samira Merai, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, qui était auditionnée en même temps que son collègue de la justice, a affirmé que la délégation à la protection de l’enfance de Tunisie n’a réceptionné aucune alerte durant la période 2002/2011. Elle a invité les victimes à venir témoigner, sous couvert de l’anonymat, pour qu’on puissance leur apporter une aide psychologique et démasquer les réseaux criminels.

Fayçal Ben Mustapha, représentant du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que l’ambassade de Tunisie en France suit de près les développements de la condamnation du coupable à 16 ans de réclusion criminelle par une cour d’assises française.

Les parlementaires ont pointé du doigt les lenteurs de la justice tunisienne dans le traitement de ce dossier ; ils ont appelé à l’organisation de campagnes de sensibilisation, de manifestations culturelles et de séances de débat dans les régions pour combattre l’agression sexuelle des mineurs.

La députée Leila Chetaoui a quant à elle dénoncé le manque de coopération entre les différents ministères concernés.

Pour l’élue Yamina Zoghlami, il faut la tenue d’un Conseil ministériel consacré à cette affaire.

Meherzia Labidi est d’avis que cette affaire, vu son ampleur, relève du crime organisé et qu’il faut orienter l’enquête dans ce sens.

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