L’Algérie aspire non seulement à réduire sa facture d’importation des produits pharmaceutiques, mais également fabriquer des médicaments sur-place avec des matières premières produites localement.
Tracée comme véritable enjeu et une priorité pour les pouvoirs publics algériens, la stratégie mise en place pour assurer la sécurité sanitaire est en train d’avancer à grands pas pour atteindre ses objectifs à partir de 2025.
Après le lancement le 19 mars 2023 de la production d’insuline en flacons par l’unité Saidal de Constantine et l’entrée en activité de l’unité de production de stylos à insuline de Boufarik, dans la wilaya de Blida, l’Algérie se dirige vers une autosuffisance en produits destinés pour les diabétiques.
Cette politique ayant pour but également d’assurer une indépendance nationale dans l’approvisionnement en matières premières nécessaires pour la fabrication de médicaments vient de connaître une étape décisive, avec le coup d’envoi des travaux de construction de l’usine de Batna, située dans la zone industrielle de Kechida, destinée à produire la matière première pour la production du paracétamol et d’aspirine.