Le ministre des Finances, Ridha Chalghoum a déclaré, mardi au Bardo que « justice a été rendue« , en réaction au retrait de la Tunisie de la liste grise des juridictions non-coopératives en matière de fiscalité des entreprises, par l’Union Européenne.
Lors de la séance plénière consacrée mardi, après-midi à l’ARP, à la discussion d’un accord de crédit pour l’appui aux réformes dans les secteurs bancaire et financier, Chalghoum a estimé que l’inscription par l’Union européenne de la Tunisie sur la liste noire et ensuite sur la liste grise des paradis fiscaux était « une erreur« .
Il a affirmé que « ce retrait reflète l’engagement du gouvernement tunisien et son travail sérieux visant à rectifier la situation« , soulignant « les efforts déployés pour sortir également de la liste du Gafi des pays fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme ».
Le 5 décembre 2017, le Conseil européen avait annoncé une liste noire de 17 pays, dans laquelle figure la Tunisie, qu’il a considérés comme étant des paradis fiscaux. Cette liste a été adoptée par 28 ministres des Finances européens lors d’une réunion tenue à Bruxelles.
Le 28 Janvier 2018, le Conseil « Affaires économiques et financières » de l’Union européenne, réuni dans la capitale belge a décidé de retirer la Tunisie et 7 autres pays de la liste noire des juridictions fiscales » non coopératives » de l’UE, pour les placer dans une catégorie distincte de juridictions soumises à un suivi étroit (liste grise).