Dans un article de fonds, le journal La Presse du 25 octobre, a attiré l’attention sur la mauvaise gestion de l’infrastructure aéroportuaire et des nombreux aéroports du pays qui l’a privé d’en tirer le meilleur parti pour impulser l’action de développement économique et social, préconisant, dans le sillage, l’encouragement du transport aérien des citoyens.
« Le point positif, écrit le journal, c’est que la répartition géographique de ces différents aéroports couvre le Nord, comme le Sud ou l’Est et l’Ouest.
Nous avons, d’abord, Tunis-Carthage avec ses 6.200.000 de passagers. Il y a, en outre, l’aéroport international Skanès-Monastir et l’aéroport international Enfidha-Hammamet avec près de 1.5 million de passagers suivis de l’aéroport international de Djerba-Zarzis avec plus de 1.3 million de voyageurs.
Il y a, par ailleurs, les aéroports de Tozeur-Nefta, de Gafsa-Ksar, de Sfax-Thyna, de Gabès-Matmata, de Tabarka, d’El Borma (en plein désert), etc.
Tous ces aéroports mériteraient d’être introduits dans le circuit des dessertes intérieures des villes tunisiennes. De simples vols hebdomadaires limités ne sont plus de nature à développer un mode de déplacement devenu indispensable. Aujourd’hui, les exigences économiques ont changé et changent constamment. Il faudrait les accompagner d’une nouvelle vision en matière de transport et notamment le transport aérien. Le Tunisien est prêt à franchir le pas si tant est qu’il trouve les incitations nécessaires et les moyens de transport au rendez-vous.