AccueilLa UNEDe nouveaux conseils voyage pour les Britannique et les Américains. Est-on allé...

De nouveaux conseils voyage pour les Britannique et les Américains. Est-on allé vite en besogne ?

Ce qui se passe actuellement en Iran et dans le bassin oriental de la Méditerranée n’a pas vocation à mettre la Tunisie à l’abri. Les inquiétudes concernant les voyages au Moyen-Orient n’ont jamais été aussi vives, suite à l’attaque aérienne des États-Unis qui a tué le général iranien Qasem Soleimani au début du mois.

Alors que les tensions continuent de monter à l’échelle mondiale, le ministère britannique des Affaires étrangères, le Foreign and Commonwealth Office (FCO) a publié des mises à jour destinées à ses ressortissants qui se rendent dans des pays du Moyen-Orient et des pays du voisinage , y compris la Tunisie, une destination prisée par les vacanciers britanniques, avec près de 200 000 visiteurs qui s’y sont rendus en 2018, rappelle le quotidien britannique « The Daily Express ».

Le conseil voyage mis en ligne sur le site Web du FCO explique que « suite à la mort du général iranien Qasem Soleimani lors d’une frappe américaine à Bagdad le 3 janvier, l’incident a entraîné une augmentation des tensions dans la région », ajoutant que « il est possible que la menace contre les intérêts occidentaux s’accroisse alors que la situation en matière de sécurité pourrait s’aggraver soudainement et sans que l’on s’y attende ».

Plus précisément, le FCO a déconseillé de se rendre dans le parc national de Chamabi, et dans les zones d’opérations militaires de Salloum, de Sammamma et de Mghila. Il a également déconseillé de visiter la zone militarisée au sud des villes d’El Borma et de Dehhiba, la ville de Ben Guerdane et les environs immédiats.

« Le FCO conseille, en outre, de ne pas se rendre dans d’autres s zones, sauf si c’est indispensable. Il s’agit de toutes les autres zones à moins de 75 km de la frontière libyenne, y compris Remada, El Borma et la ville de Zarzis, le gouvernorat de Kasserine, y compris la ville de Sbeitla à moins de 10 km de la frontière avec l’Algérie au sud du gouvernorat de Kasserine. Sont aussi concernées les zones à moins de 30 km de la frontière dans les gouvernorats d’El Kef et de Jendouba au sud de la ville de Jendouba, y compris le site archéologique de Chemtou, les zones au nord et à l’ouest de la ville de Ghardimaou dans le gouvernorat de Jendouba. »

Le FCO trop « aux aguets » !

Le Daily Express rappelle que la Tunisie n’a que récemment commencé à accueillir à nouveau des touristes britanniques, suite à l’attentat terroriste à Sousse en juin 2015, qui a fait 30 morts parmi les touristes britanniques. Cependant, en 2017, FCO a assoupli ses conseils aux voyageurs, et en 2018, TUI et Thomas Cook ont réintroduit la Tunisie dans leurs programmes d’été.

Il faut dire que la Tunisie n’est pas le seul pays visé par ces conseils voyage. De nombreux autres pays ont reçu des avertissements aux voyageurs de la part du FCO, notamment Dubaï et la Turquie.

Le FCO a averti les touristes d’éviter les zones situées à moins de 10 km de la frontière syrienne, tout en conseillant aux touristes de Dubaï de  » rester vigilants et de se tenir au courant des derniers développements « . Les terroristes sont classés comme étant  » susceptibles  » de perpétrer des attaques aux EAU.

L’échelle d’avertissement de la menace terroriste a été élaborée par le ministère des Affaires étrangères en partenariat avec le Centre conjoint d’analyse du terrorisme et le Service de sécurité (MI5), et à l’aide de renseignements sur la sécurité nationale.

Les Américains aussi et surtout !

Le gouvernement américain a également mis à jour les conseils aux voyageurs. Le 2 janvier, ses services ont averti les ressortissants US : «  » Faites preuve d’une prudence accrue en Tunisie en raison du terrorisme. Certaines régions présentent un surcroît de risque ».

Tous les déplacements dans le Sud de la Tunisie, le long de la frontière libyenne, sont déconseillés, ainsi que le parc national des montagnes Chaambi.

Le gouvernement américain déclare avoir une capacité limitée de fournir des services d’urgence aux citoyens américains dans certaines régions de la Tunisie. Les fonctionnaires du gouvernement américain doivent obtenir une autorisation spéciale pour voyager en dehors du Grand Tunis, souligne-t-il.

Traduction &synthèse : AM

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -