Joe Biden va devenir samedi 24 avril le premier président des États-Unis à reconnaître le génocide arménien, au lendemain d’un appel à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qui a mis en garde par avance contre toute volonté de soutenir ce qu’il a dénoncé comme un « mensonge ».
Une porte-parole du département d’État américain a évoqué vendredi une « annonce » attendue samedi sur le « génocide arménien », laissant peu de doutes sur la décision de Joe Biden, qui avait promis, avant son élection, de prendre l’initiative sur ce dossier. Au téléphone avec le président turc, le locataire de la Maison-Blanche a exprimé sa volonté de bâtir une « relation bilatérale constructive », selon le bref compte rendu américain qui évoque la nécessité d’une « gestion efficace des désaccords ».