Le président de la République Kaïs Saïed a assuré que le projet de réconciliation pénale est presque prêt, mais il y a quelques problèmes techniques ordinaux qui seront surmontés très rapidement, « parce que nous sommes dans une course contre la montre et contre l’histoire », selon ses expressions.
Lors d’une allocution prononcée à l’ouverture du Conseil ministériel périodique qui s’est tenu jeudi au Palais de Carthage, Saïed a expliqué que ce projet repose sur « une réconciliation pénale avec ceux qui sont impliqués dans des délits financiers avant 2011 », ajoutant que « toute personne qui a spolié l’argent du peuple doit assumer pleinement ses responsabilités ».
Le chef de l’Etat a souligné l’existence d’une vision au sujet du comité qui sera chargé de conclure une réconciliation pénale avec les personnes concernées.
« Ces individus seront rangés par ordre décroissant du plus impliqué au moins impliqué », a fait observer le président Saïed, ajoutant que ces individus seront invités à réaliser des projets de développement dans les régions de l’intérieur, en commençant par les régions les plus pauvres».
Par ailleurs, le chef de l’Etat a assuré que des projets seront prochainement élaborés liés notamment au Conseil supérieur de l’éducation afin de présenter une nouvelle vision de l’éducation et de l’enseignement.