AccueilAfriqueKenya : La Belgique s'intéresse à la "Silicon Valley de l’Afrique"

Kenya : La Belgique s’intéresse à la « Silicon Valley de l’Afrique »

Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au Développement et de l’Agenda numérique, Alexander De Croo, était en mission, les 21 et 22 mars 2018 avec les startups.be et Close the Gap, au Kenya, la Silicon Valley de l’Afrique. Dotée d’une profusion de start-ups, Nairobi est l’un des principaux pôles technologiques du continent africain. Sous l’impulsion du ministre De Croo, le Digital for Development (D4D) est depuis quelques années au cœur de la politique belge de développement qui mise sur le numérique comme levier du développement.

Dans le cadre de la mission au Kenya, Alexander De Croo était accompagné d’un groupe de 40 start-ups, d’entreprises et d’ONG belges. Plusieurs activités et visites de terrain sont au programme pour mieux connaitre l’écosystème technologique local kenyan, pour explorer les possibilités de coopération et découvrir de nouvelles opportunités.

Plateforme D4D
Les start-ups et les ONG ont été réunies par Startups.be et Close The Gap, qui se sont trouvées via la plateforme D4D lancée par Alexander De Croo en septembre dernier. L’objectif de la plateforme est de rassembler les entreprises, organisations et projets qui misent sur la transformation numérique pour accroître l’impact de la politique belge de développement.

En marge de la mission technologique, le ministre De Croo a rencontré aussi le ministre kenyan de l’ICT, Joseph Mucheru.

Une Afrique qui entreprend et qui innove
“Le foisonnement de start-ups au Kenya montre un autre visage de l’Afrique. Une Afrique jeune, entreprenante et innovante qui se tourne vers l’avenir et veut aller de l’avant. Le Kenya montre que le numérique et un secteur privé dynamique sont des maillons essentiels du développement durable. C’est précisément la nouvelle approche à laquelle nous voulons collaborer en Belgique”, a déclaré Alexander De Croo.

La délégation technologique belge s’est rendu notamment en visite chez M-Kopa, une jeune scale-up qui vend des petites installations solaires domestiques et fournit de l’électricité à plus de 600.000 foyers déjà en Afrique orientale.

De plus en plus de start-ups belges actives au Kenya
Dans les locaux de l’incubateur Nailab, une session de cocréation était au programme, lors de laquelle des start-ups belges et kenyanes ont mis en commun et développé leurs idées.

“Ces dernières années, des milliers de start-ups du numérique ont vu le jour dans des pays comme le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Ces start-ups avancent des idées nouvelles et des innovations, et sont une source d’emploi de plus en plus importante. On remarque en même temps un nombre croissant de start-ups belges actives au Kenya. Le grand nombre de participants à cette mission confirme l’intérêt de voir émerger des initiatives qui rapprochent les deux écosystèmes”, indique Karen Boers, CEO de Startups.be.

“À côté de l’écosystème des ONG qui jouent un rôle essentiel dans les pays en développement, on voit de plus en plus d’entreprises à but lucratif et à impact social qui ont un potentiel substantiel pour le développement de la région. Ces nouveaux acteurs s’améliorent en permanence en impliquant tous les acteurs. C’est comme ça qu’il faut faire pour amener plus de prospérité et d’autonomie à la base de la pyramide sur le continent africain”, Olivier Vanden Eynde, directeur général de Close the Gap.

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