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La fin d’un avatar d’été, le délestage

Cet été 2020 ne sera pas comme les autres. Il n’y aura pas de délestage, plus prosaïquement (coupure d’électricité pour réguler la demande. C’est une promesse formelle faite par le PDG de la STEG, Mohamed Ammar, en dépit de la pression prévue sur le réseau en raison de la consommation excessive d’électricité, due à la climatisation.
Dans un entretien avec l’agence TAP, il a fait savoir que la capacité de production installée, estimée à 5 mille mégawatts, pourrait couvrir les besoins nationaux en électricité durant l’été, période marquée par une croissance de la demande.

Les équipes de la STEG sont mobilisées pour intervenir en cas de besoin et réparer les pannes pouvant survenir.  » Intervenir au moment opportun pour réparer des pannes qui pourraient durer un quart d’heure, permet d’éviter de grandes problématiques « , a-t- il dit à ce sujet.
Evoquant les nouveaux projets d’investissement de la STEG, il a indiqué que la société envisage de réaliser de nouvelles centrales électriques pour faire face à la croissance de la demande, une croissance estimée à 5% par an. Les financements destinés à ces projets sont d’une moyenne variant entre 1200 et 1500 MD, a-t-il fait remarquer.

Au demeurant, la STEG est en train de négocier avec l’autorité de tutelle (ministère de l’Energie), la clôture du plan de financement pour la réalisation de la station de production d’électricité de Skhira à Sfax. L’appel d’offres concernant cette station d’une capacité de 500 mégawatts, pourrait être lancé avant la fin de cette année 2020.

La société envisage également des travaux d’extension de la station de Mornaguia à la Manouba, d’une capacité de 250 mégawatts. Cette station, entrée, en partie, en service, l’année dernière, pourrait couvrir les besoins du pic de la demande cet été, selon le premier responsable de la STEG.

Des travaux d’extension de la station de Rades sont, par ailleurs, prévus pour ajouter 250 mégawatts à sa capacité actuelle.

Une demande en dents de scie

La demande en électricité dans le secteur domestique a accusé une hausse au cours de la période du confinement total et du déconfinement ciblé, contre une diminution de la production de 3% seulement en mai 2020, alors que les ventes de la hausse et de la moyenne tension se sont réduites de 19%, ce qui signifie une augmentation de la basse tension.

D’après une publication de l’observatoire national de l’énergie et des mines sur  » l’impact de la pandémie de Covid-19, sur l’énergie en Tunisie « , aucun chiffre ne confirme actuellement la réalité des ventes de la basse tension dans le secteur domestique (près de 75% au niveau de la moyenne tension), puisque l’enquête est axée sur le système de facturation bimensuelle qui ne permet pas d’obtenir des chiffres exacts sur la consommation réelle, la demande s’étant cependant accrue dans le secteur domestique.

La structuration des ventes de l’électricité a connu des changements profonds. Alors que les industries des matériaux de construction ne dépasse pas les 15% en 2020, après avoir été aux alentours de 19% , les autres secteurs ont observé une hausse de leurs parts, comme les industries alimentaires, le pompage de l’eau soit dans les secteurs agricole ou de la santé, tandis que les mêmes prévisions révèlent que le secteur du tourisme reste le seul qui a pu préserver en mai 2020 le même niveau que celui du mois d’avril 2020.

Les ventes de la, moyenne et de la haute tension ont atteint respectivement 32% et 77% en avril et 30% et 17% en mai 2020. Cette baisse a impacté l’ensemble des secteurs économiques, à l’exception des industries chimiques et du pompage de l’eau.
La production de l’électricité destinée à la consommation nationale a baissé de 4% au cours du mois de mars 2020, de 20% en avril et 3% en mai 2020.

Le GPL aussi

Le même document a révélé que la demande en GPL a connu une hausse de 13% en mars,, puis une baisse de 11% en avril, et de 13% en mai 2020, ce qui prouve l’approvisionnement des familles en cette matière au cours des premiers jours de confinement, de peur de la pénurie d’où l’impact sur les ventes au cours des mois suivant et la réduction des quantités utilisées par les individus et les taxis,

Plus encore, la consommation du gaz naturel a accusé une baisse de 8% en mars 2020, par rapport au mars 2019, laquelle situation a influé la consommation de l’électricité de l’ordre de 6% et les exploitations finales, alors que cette baisse ne dépasse pas le 1% dans sa globalité en mai. Ainsi la demande finale a cédé 34% alors que la demande en production de l’électricité a augmenté de 11%, ce qui explique la forte croissance de la consommation qualitative de 8%, après l’arrêt de l’activité de certaines stations de base à l’effet de la réparation.

Source TAP

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