L’envoi de troupes au sol ou l’intervention de frappes aériennes en Libye ne sont pas envisagés par la France, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault. En revanche, il a affirmé que la France pourrait aider « à sécuriser le gouvernement » libyen d’union nationale.
Le chef de la diplomatie française ne souhaite pas reproduire une situation chaotique à l’instar de celle laissée par la coalition en 2011. « Il ne faut pas refaire les erreurs du passé. Si vous imaginez des frappes aériennes, si vous imaginez des troupes au sol, ce n’est pas d’actualité, en tout cas ce n’est pas la position de la France ».
Il a aussi déclaré que la France pourrait aider la Libye en cas d’une demande de son Premier ministre
Par contre, pour sécuriser le gouvernement de Sarraj , le Premier ministre libyen, « s’il demande une aide internationale, alors nous l’examinerons. Mais c’est sa décision, il faut respecter l’indépendance de son pays », a-t-il dit.
Le ministre français des Affaires étrangères a reçu une invitation de la part du nouveau Premier ministre libyen et s’y rendra « dès que les conditions seront réunies. »
Jeudi l, François Hollande et Angela Merkel ont réaffirmé leur soutien au gouvernement libyen d’union nationale de Fayez al-Sarraj, à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand à Metz.