La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) a annoncé, mercredi, dans un communiqué, avoir déposé une plainte contre le Syndicat national des forces de sécurité intérieure de Sfax, à la suite des agissements de certains membres des forces de sécurité, « punissables par la loi ».
Ces derniers avaient commis, le 1er février dernier, des actes diffamatoires et calomnieux à l’encontre de manifestants pacifiques devant le Tribunal de première instance de Sfax 2.
La ligue a précisé que son président, Jamel Msallem, a chargé, mardi, le président de la section de Sfax Nord, Zoubeir Louhichi, et la secrétaire générale adjointe de la même section, Nada Hammami, de déposer une plainte contre le syndicat auprès du ministère public au sein du Tribunal de première instance de Sfax 1.
La section de Sfax Nord de la Ligue avait déclaré que les forces de police ont agressé, sans raison apparente, un groupe de proches de personnes arrêtées ayant manifesté pour dénoncer la détérioration de leur situation sociale.
Des hommes politiques et des militants des droits de l’Homme ont été, également, agressés, notamment une représentante de la LTDH dans la région, qui a subi des préjudices physiques et psychologiques.
La chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Sfax 2 a décidé, lundi, l’abandon des poursuites judiciaires et la libération de 6 accusés dans les derniers incidents observés dans certaines régions à Sfax.
Ils ont été arrêtés pour violation de l’Etat d’urgence et du couvre-feu, selon le magistrat Mourad Turki, porte-parole des tribunaux de Sfax.
