Le chef du gouvernement Habib Essid a affirmé que la situation sécuritaire s’est stabilisée après la vague de protestations qu’ont connues les régions. « Le traitement sécuritaire des contestations s’est basée sur le respect du droit de manifester pacifiquement garanti par la Constitution », a-t-il dit.
Dans une allocution mercredi au cours d’une séance de dialogue au parlement, Habib Essid a déclaré que la « rude épreuve qu’a traversée la Tunisie a prouvé que le pays est doté d’une Armée et d’une Police républicaines ».
Il a mis en garde contre l’infiltration des casseurs dans les rangs des manifestants pacifiques et l’exploitation, par les groupes terroristes, des tensions sociales pour porter atteinte à l’ordre public.
« Ceux qui se croient capables d’affaiblir les institutions de l’Etat, d’attiser les tensions et de semer la discorde, se trompent », a-t-il soutenu. Et d’ajouter que « le peuple tunisien a montré son attachement à son unité, à sa sécurité et au modèle démocratique républicain qu’il a choisi lui même et est capable de se défendre contre toute tentative de porter atteinte à la stabilité du pays ».
Sur un autre plan, Habib Essid a souligné le besoin de solutions consensuelles aux questions du chômage et du développement, avec la contribution de tous les partis politiques, organisations nationales et composantes de la société civile. « la crise du chômage est une responsabilité collective » a-t-il insisté.
Le chef du gouvernement a appelé les députés à présenter des propositions pratiques sur le contenu de la note d’orientation du plan de développement quinquennal 2016-2020. Il a formé le vœu que le projet de loi relatif au plan de développement soit soumis en mars prochain au parlement.
TAP