Les États-Unis envisagent de déployer des drones sur une base en Afrique du Nord dans le but d’intensifier la « surveillance » du groupe terroriste Etat islamique ( EI/Daech), révèle le Wall Street Journal, citant un haut responsable de l’Administration US qui lui a indiqué que Washington a engagé des discussions à ce propos avec plusieurs pays d’Afrique du Nord.
« Les sorties de ces drones fourniront aux forces armées et aux agences de renseignement américaines des informations en temps réel sur les activités des jihadistes de l’EI en Libye », espère cet officiel de l’administration américaine qui souhaite conserver l’anonymat.
Une telle base près de bastions de Daech dans un pays africain aiderait les Etats-Unis à « combler les lacunes dans notre compréhension de ce qui se passe » dans cette région. Le Wall Street Journal, précise, sur la foi du rapport qu’il s’est procuré, qu’aucun pays d’Afrique du Nord n’a encore accepté d’ouvrir son territoire à l’installation d’une base pour les drones. Aucun d’eux n’a accepté de le faire. Selon de hauts responsables américains, les gouvernements de la région voient dans l’Etat islamique une menace mais sont inquiets que le groupe décide de les cibler plus nettement s’ils acceptaient d’abriter des appareils et du personnel militaire US.
Il a été signalé que l’emplacement proposé serait presque certainement une base qui existe déjà sous le contrôle souverain du gouvernement hôte, lequel, à son tour, accorderait l’autorisation aux USA d’y déployer leurs drones avec un nombre limité de personnel militaire américain.
Les responsables de l’administration US ont refusé de citer les pays qui pourraient accueillir des drones américains dans la région, invoquant des sensibilités politiques dans la région et craignant que l’information puisse appeler des représailles. La Tunisie et l’Égypte partagent, toutes deux, des frontières avec la Libye et entretiennent des relations de longue date avec les Etats-Unis dans le domaine militaire et celui des renseignements. L’Algérie a tenu à distance les Etats-Unis, citant des considérations de souveraineté. Le Maroc a des liens étroits avec Washington, mais la distance qui le sépare de la Libye n’est pas pour lui, permettre d’être d’une grande utilité.
La Maison Blanche a désigné officiellement vendredi la Tunisie allié majeur non-membre de l’OTAN, un statut qui ouvre la voie à une coopération militaire supplémentaire, certes limitée avec les USA, mais les responsables de l’administration ont affirmé que cette officialisation n’a aucun rapport les efforts de Washington pour obtenir le droit de disposer d’une base pour ses drones en Afrique du Nord.
Un motif de préoccupation majeure
Commentant le rapport, le porte-parole Conseil national de sécurité de la Maison Blanche Alistair Baskey a déclaré que « nous coopérons étroitement avec les pays d’Afrique du Nord, du Sahel et d’Europe, qui partagent nos préoccupations au sujet des menaces émanant de la Libye. Cela englobe l’acquisition de plus importants renseignements sur les groupes qui y opèrent « .
Pour sa part, le général en retraite Carter Ham a affirmé que « la présence de l’Etat islamique et d’autres groupes extrémistes en Libye, en particulier dans l’est du pays, est une préoccupation majeure pour les États-Unis. »
« Non seulement Daech a perpétré des attaques meurtrières en Libye et en Tunisie, l’Est de la Libye reste un point de transit important pour les combattants étrangers qui cherchent à rejoindre l’Etat islamique en en Syrie et en Irak », a-t-il ajouté.
Et pourquoi pas ? Si ça peut aider la Tunisie a contrer la menace « Libye »,ce serait une bonne chose.
la sixième flotte américaine circule en méditerranée librement JUSTE EN FACE DU PALAIS DE CARTHAGE ,ceci veut dire que son porte avions peut servir comme base pour les drones . il y a un hic là dedans .l’oncle SAM VEUT OCCUPER LA TERRE SOUS N’IMPORTE QUEL PRÉTEXTE .L’ONCLE SAM EST TRÈS MÉCHANT .