«Le report par deux fois du règlement de la troisième tranche de l’emprunt obligataire, en dépit de l’aval bancaire dont jouit cet emprunt, a suscité des interrogations de la part des souscripteurs. Quid de l’utilité d’un aval bancaire s’il ne peut être actionné en cas de défaillance du débiteur *? Quid de la crédibilité de telles garanties lors de prochaines émissions ? Après intervention, l’échéance a été réglée sur la base du nouveau taux convenu avec le CMF. Cette question a été portée à l’attention du CMF par la suite qui a précisé que seul un jugement judiciaire pouvait faire jouer la garantie ». C’est ce que nous apprend la News-lettre de l’AIB (Association des Intermédiaires en Bourse).
Dans le même communiqué, on apprend que «après avoir convoqué une Assemblée Générale Spéciale des souscripteurs à l’emprunt Servicom 2016 pour débattre avec le management du devenir des échéances impayées, le comité mis en place pour le suivi de ce dossier présidé par Mme Sonia Larbi, s’est réuni à de nombreuses reprises au siège de l’AIB pour étudier tous les aspects financiers et juridique de ce dossier.