L’ambassadeur de Tunisie à Tripoli, Lassaad Laajili, a rencontré Mustafa Sanalla, le Pdg de la Société nationale libyenne du pétrole (NOC), pour discuter du renforcement de la coopération dans le secteur pétrolier entre les deux pays.
Cette rencontre a eu lieu lors de la visite du diplomate, mardi, au siège de la NOC dans la capitale libyenne, Tripoli, à l’invitation de Sanalla, selon un communiqué publié mercredi par la compagnie pétrolière.
Ont été discutés les moyens d’entériner la coopération bilatérale entre le CNO et les entreprises tunisiennes dans le domaine du pétrole, de l’énergie et de l’ingénierie mécanique, précise un communiqué de la NOC « .
L’ambassadeur a affirmé au cours de la réunion que « les entreprises tunisiennes cherchent à entrer sur le marché libyen dans le but de mettre en œuvre de nombreux projets importants dans le secteur pétrolier ».
Sanalla a salué l’accueil par la Tunisie de plusieurs réunions visant à rétablir la stabilité en Libye. Il a souligné : « Le secteur pétrolier libyen est prometteur et présente d’énormes possibilités de participation pour les entreprises tunisiennes ».
La Libye est un État clé dans la politique étrangère de la Tunisie en tant que pays voisin ayant des frontières communes en Occident. Ainsi, les développements sécuritaires qui ont eu lieu sur le sol libyen ces dernières années ont affecté la stabilité en Tunisie, notamment en ce qui concerne les affiliés à Daesh qui ont mené plus d’une tentative d’infiltration qui a été interceptée par les autorités locales.
Le commerce est également important pour les économies des deux pays, la valeur des échanges commerciaux entre les deux parties ayant atteint 1,2 milliard de dinars tunisiens (373 millions de dollars) en 2018.
En mars 2019, la Tunisie et la Libye ont établi la première zone de libre-échange dans la région de Chouchou, à 11 kilomètres de la frontière libyenne.
Les autorités tunisiennes visent à intégrer la zone de libre-échange en établissant le marché non réglementé dans le système de commerce organisé, créant ainsi 2 000 emplois directs et 6 000 emplois indirects.