La porte-parole du ministère de l’Intérieur et la directrice générale du département des droits de l’homme, Fadhila Khlifi, a assuré que l’approche des droits de l’homme est « bel et bien, présente dans le travail du ministère ».
Preuve à l’appui, a-t-elle dit, il y a « tout un département au sein du ministère de l’intérieur dédié aux droits de l’homme », niant toutefois une « rupture présumée » entre le ministère et les collectifs des droits de l’homme et les organisations nationales, régionales et internationales actifs dans le domaine des droits humains.
« Nous sommes là pour recevoir leurs doléances. Le département de l’Intérieur est tenu au devoir de réponse. », a-t-elle fait savoir lors d’un point de presse tenu, jeudi, au siège du département pour présenter les structures de tutelle du ministère.
Chiffres à l’appui, la porte-parole a révélé que la direction de l’écoute et de l’orientation au sein du ministère a examiné au cours de la période comprise entre 2019-2021, les dossiers qui lui ont été déférés par les organisations et les citoyens, dont le nombre s’élève à 1085 requêtes. Quelque 782 resuêtes ont été entièrement traitées.
Elle a également précisé que la direction des droits de l’homme n’est pas une « structure de façade » ou « un élément du décor » mais plutôt un organe « effectif » investi d’une mission qu’il exerce dans les limites des domaines d’intervention du ministère, conformément au décret n°737 de 2017.
De son côté, le responsable du bureau d’information du département, Faker Bouzguia, a mis l’accent sur la nécessité de communiquer avec les journalistes loin de toute forme d’exclusion dans le cadre de la stratégie de communication du ministère.
Il a rappelé à ce propos les nombreuses rencontres entre le ministère de l’Intérieur et le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) ainsi que l’organisation des sesions de formation au profit des journalistes.
Objectif, a-t-il révélé, « créer un climat de confiance entre les deux parties et « apaiser les tensions ».
Il a dans le même contexte pointé du doigt des parties (sans les citer) de vouloir diaboliser le département à travers des campagnes de dénigrement sur le « retour de l’Etat policier ».