AccueilLa UNELe vaccin de la variole du singe sera-t-il obligatoire en Tunisie ?

Le vaccin de la variole du singe sera-t-il obligatoire en Tunisie ?

A travers le monde, les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme. D’abord en Afrique, où l’agence de santé de l’Union africaine a déclaré mardi « une urgence de santé publique » face à la recrudescence de cas de mpox, virus connu auparavant sous le nom de variole du singe.
Face à la recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé lundi 19 août 2024 aux pays touchés par le variant récemment apparu en Afrique de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus.

L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, portée alors par le clade 2b, s’était étendue à travers le monde.

L’alerte avait été levée en mai 2023 mais l’OMS avait rendu publiques des recommandations pour l’ensemble des pays, leur demandant en particulier de préparer des plans nationaux de lutte ou encore de maintenir des capacités de surveillance.

Ces recommandations sont toujours valables mais l’OMS a fourni des recommandations supplémentaires destinées aux « pays qui connaissent une recrudescence de l’épidémie, notamment, mais pas exclusivement, la RDC, le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda », a fait savoir l’organisation.

L’OMS leur recommande, entre autres, de « lancer des plans pour faire progresser les activités de vaccination contre la variole (…) dans les zones où des cas sont apparus (à savoir lorsque la maladie s’est déclarée au cours des deux à quatre semaines précédentes), ciblant les personnes à risque d’infection élevé (par exemple, les contacts des cas, y compris les contacts sexuels, les enfants, les travailleurs de la santé et le personnel soignant) ».

La Tunisie redouble d’efforts face à la variole du singe

Les équipes sanitaires en Tunisie ont renforcé les mesures de prévention contre la variole du singe au niveau des points de passage des voyageurs, avec l’installation d’unités d’isolement pour éviter la transmission de la maladie, a indiqué la responsable de la direction des soins de santé de base, Kaouthar Harabech.

Elle a écarté la possibilité de transmission de la variole du singe en Tunisie à travers les circuits de migration illégale, notamment par les migrants irréguliers en provenance d’Afrique subsaharienne.

« Le ministère de la Santé a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la surveillance sanitaire au niveau des points d’entrée en Tunisie, en installant des unités d’isolement dans tous les passages terrestres, ainsi qu’au port de La Goulette et à l’Aéroport Tunis-Carthage », a-t-elle précisé.

Quels sont les symptômes de cette maladie ?

Mahjoub El Ouni, spécialiste en virologie, a récemment annoncé aux médias que la gravité de l’infection par la variole du singe réside dans les symptômes cliniques qu’elle peut provoquer.
Il a précisé qu’il s’agit de douleurs à la tête et d’inflammations cutanées, tout en notant que cette infection, particulièrement avec cette nouvelle souche, peut même conduire au décès.
Découvert dans les années 1950 chez les singes, le mpox a été identifié pour la première fois en République démocratique du Congo en 1970.

« De petites flambées épidémiques localisées ont régulièrement eu lieu ces dernières années en Afrique Centrale et de l’Ouest », explique l’Institut Pasteur.
Mais, en 2022, elle a commencé à s’étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n’avait jamais circulé.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.

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3 Commentaires

  1. Ne recommençons pas la même expérience au début du Covid 19 ou des italiens des touristes européens et des tunisiens résidents en Europe fuyant le Covid 19 chez eux sont rentrés en Tunisie sans aucun contrôle ni mis en quarantaine ce qui a décimé une partie aussi infime soit elle de la population tunisienne et une perte économique dont une partie qu’on n’arrive pas à récupérer à ce jour. »

    • Cher lecteur. Ceci est une petite note de notre rédaction, motivée par notre ligne éditoriale, et notre éthique aussi :
      Nous avons en effet dû abréger votre commentaire, pour éviter le relent de xénophobie qui s’en dégageait vis à vis de personnes, persécutées dans leurs pays et qui tentaient de s’en échapper, pour des raisons, politiques ou économiques. Vous ne pouvez non plus oublier que les Tunisiens aussi font ce que font les Subsahariens. Généralement, le chameau ne voit pas sa bosse. Elle existe pourtant.

      • Votre réponse est hors sujet. Il me semble que le commentateur voulait exhorter à la prudence, face à une épidémie qui risque de se propager. Ce n’est ni une question ethnique, ni une question de xénophobie. C’est une question de santé publique et de santé pour tous les humains, sans distinction aucune.

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