Le budget de 2022 a été élaboré sur la base d’un prix de référence du baril de 75 dollars, tandis que les cours ont dépassé les 100 dollars aujourd’hui, a rappelé l’ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassan, soulignant que chaque dollar supplémentaire coûtera 140 millions de dollars pour le système de compensation.
En outre, le prix du blé va augmenter de 40% en 2022, ceux du gaz naturel affecteront ensuite les prix des engrais et les petits agriculteurs. Ce qui va engendrer la baisse de la production, a-t-il prévu sur Express fm.
Ila affirmé que les répercussions de la guerre russo-ukrainienne seront multidimensionnelles. L’Etat a consacré un budget pour soutenir les produits de base et les produits énergétiques de 7.2 milliards de dinars. Avec la hausse des prix des carburants et des céréales, il est prévu que les charges de compensation vont aussi augmenter malgré le recours au mécanisme de l’autorégulation.
Ces augmentations vont impacter les finances publiques et ne feront que creuser le déficit budgétaire et les besoins en financements extérieurs.
Et d’ajouter que les effets inflationnistes que connaît le monde et surtout les Etats-Unis vont également impacter l’économie mondiale, d’autant plus que les banques mondiales à travers le monde vont procéder à l’augmentation du taux d’intérêt directeur.