La Tunisie a aujourd’hui besoin d’un dialogue qui conduit à l’instauration d’une charte républicaine déterminant les orientations de la prochaine phase de transition, a déclaré l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mohamed Fadhel Mahfoudh.
Ila a ajouté sur Mosaiquen fm, que les Tunisiens n’ont pas d’autres choix que le dialogue. « On a des traditions dans le dialogue et les organisations nationales sont pour le principe, mais c’est la méthodologie qui pose problème », a-t-il dit.
« Pour moi, le climat politique actuel n’est pas propice à l’organisation d’un référendum ou d’élections (…) Le président de la République aurait dû réformer l’ISIE et le Conseil supérieur de la magistrature, au lieu de les dissoudre », a-t-il dit.
Mahfoudh a, également, indiqué que la dissolution des partis politiques par décret porterait le coup de grâce à la République et à la démocratie en Tunisie.
Enfin, Mahfoudh a critiqué les positions de l’actuel bâtonnier de l’Ordre des avocats, Ibrahim Bouderbala, pour sa position sur le dialogue national, proposé par Kais Saïed. Il a ajouté que Bouderbala aurait dû consulter ses pairs avant de trancher sur le sujet.