Le porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri a affirmé que la centrale syndicale n’est pas concernée par le dialogue national incluant les jeunes, annoncé par le président de la République, Kais Said.
Il a précisé que la tenue d’un dialogue avec les jeunes à travers un système d’information développé peut durer de longues années, « alors que le pays est au bord de la faillite économique sociale et politique » a-t-il dit.
« La Tunisie a besoin d’un dialogue national pour sauver le pays de la crise » a-t-il relevé.
Le chef de l’état avait exprimé, lors de l’entretien qu’il a eu avec l’ancien ministre des finances Nizar Yaiche, la volonté de la présidence de la république d’organiser un dialogue national avec une large participation des jeunes à travers les moyens de communication modernes.
L’objectif est de formuler des propositions et des demandes au niveau local, qui seront revues ensuite par des spécialistes dans tous les domaines, aux niveaux régional et national pour aboutir à des solutions.
Il a mis l’accent sur l’importance d’une volonté sincère pour prendre des décisions audacieuses permettant de sortir rapidement de la crise et d’aller vers un meilleur avenir, lit-on dans un communiqué de la présidence de la république.
Tahri a affirmé que la Tunisie a besoin aujourd’hui plus que jamais d’un dialogue national pour résoudre la crise économique et sociale, rappelant dans ce sens, que plusieurs initiatives de dialogues ont été organisées avec les jeunes, ayant débouché sur des recommandations mises à la disposition des gouvernements qui se sont succédé
