L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réitéré lundi son appel à l’ouverture immédiate d’un dialogue inclusif et réel sans décisions préalables.
Dans son allocution prononcée à la 110ème conférence internationale du travail organisée du 27 mai au 11 juin à Genève, Hfayedh Hfayedh, secrétaire général adjoint de l’UGTT a souligné que cet appel à un dialogue véritable et inclusif vise à enraciner les fondements des libertés publiques et individuelles et à promouvoir la démocratie et le principe de séparation des pouvoirs.
Il a, à cette occasion, signalé que la Tunisie passe actuellement par une crise économique, financière, sociale et institutionnelle qui menace les acquis de la démocratie réalisés après la révolution de 2011.
Hfayedh Hfayedh a exprimé son souhait de voir l’organisation internationale de travail et les mouvements syndicaux libres et progressistes dans le monde jouer un rôle avant-gardiste dans l’instauration d’un système international alternatif basé sur la solidarité, la cohésion et la sécurité mondiale.
Selon lui, le monde aspire à un développement équitable et à la réalisation de la paix réaffirmant le soutien constant de l’UGTT au peuple palestinien.
A noter qu’en date du 20 mai dernier, le décret-loi n° 2022-30 du 19 mai 2022, relatif à la création de « l’Instance nationale consultative pour une nouvelle République » a été publié au journal officiel de la république tunisienne.
Sa publication a été contestée par plusieurs partis politiques et par l’UGTT et a suscité une grande polémique.
L’UGTT, au diable bande de mafieux, vous n’avez aucun sentiment patriote, cette association veut aussi gouverner, pleine de corrompus. Il faut créer une autre association patriote militante pour défendre les intérêts des ouvriers et non politique. Toutes les grèves qu’elle a déclenché depuis 2011 ont ruiné le pays. Il faut qu’elle rende compte de ses dépassements.