A la veille de l’ouverture de la campagne pour les premières élections législatives palestiniennes depuis quinze ans, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a sifflé la fin de la partie. Le scrutin, prévu le 22 mai, est renvoyé aux calendes grecques, sans date alternative.
Très remonté, il avait laissé peu de doute, jeudi 29 avril dans la soirée, avant une réunion de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui a entériné son choix.
Abbas renvoie la faute sur Israël, qui refuse de se décider à laisser les élections se tenir dans la partie orientale de Jérusalem, occupée et annexée après la guerre de 1967. Le scrutin est reporté « jusqu’à ce que notre peuple puisse exercer ses droits démocratiques à Jérusalem », a conclu Abbas, blâmant Washington et semblant moquer les Européens pour leur manque de détermination à faire pression sur l’Etat hébreu.
