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Maroc : Le FMI veut entamer la réduction du ratio dette publique en 2022

Selon les données rapportées par le site Yabiladi, le Fonds monétaire international (FMI) propose d’entamer la réduction du ratio dette publique/Produit intérieur brut (PIB) à partir de l’année 2022, a fait savoir, lundi soir, le chef de la mission du Fonds, chargé du Maroc, Roberto Cardarelli.

«Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022», a-t-il dit lors d’une conférence de presse virtuelle consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI.

Le représentant du Fonds a, en outre, relevé qu’une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire, notant dans ce sens, que des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale.

«Les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021», a-t-il indiqué.

Le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, a également salué les efforts du royaume pour généraliser la protection sociale à tous les Marocains.

Il a par ailleurs affirmé que le produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait rebondir de 4,5% en 2021 à mesure que les effets de la sécheresse et de la pandémie du coronavirus (Covid-19) s’estompent. En 2020, le PIB devrait se contracter autour d’une fourchette de 6 à 7%, en fonction de l’évolution de la pandémie du Covid-19, et le taux de chômage devrait fortement augmenter, a-t-il précisé.

«Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement», a-t-il relevé, rappelant que la résilience des transferts des marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc.

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