Selon le dernier rapport économique de l’OCDE, le Maroc vise à réduire ses émissions de carbone de 45,5 % d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050. La clé pour atteindre ces objectifs réside dans la croissance continue des énergies renouvelables, en particulier de l’énergie éolienne.
Aujourd’hui, le Maroc a considérablement augmenté sa capacité éolienne installée, ce qui en fait un leader dans la région de l’Afrique du Nord. Cette croissance s’est accélérée grâce aux investissements directs étrangers (IDE) et à des projets stratégiques, tels que le parc éolien de Tarfaya, l’un des plus grands d’Afrique. L’énergie éolienne représente une part importante de la capacité de production d’énergie renouvelable du Maroc et continue de se développer pour atteindre les objectifs nationaux ambitieux en matière d’énergie.
Le rapport de l’OCDE souligne que si les énergies renouvelables représentent actuellement environ 9 % de l’approvisionnement énergétique total, la majeure partie provient de sources éoliennes. Le Maroc a fait de ce secteur une priorité stratégique dans sa transition vers un modèle économique plus vert, en cherchant à augmenter encore sa capacité installée.
Malgré les progrès réalisés, le Maroc est confronté à plusieurs défis. L’un des principaux est la nécessité d’investir davantage dans les infrastructures, notamment pour raccorder les parcs éoliens au réseau national, souligne cependant le site Atalayar.
Le gouvernement s’est efforcé d’améliorer l’environnement réglementaire et de rendre les investissements dans les énergies renouvelables plus attrayants. La nouvelle charte d’investissement est un pas dans cette direction, créant des incitations supplémentaires pour attirer les capitaux étrangers dans le secteur.
Maroc : Un coup de pouce pour l’énergie éolienne
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