Depuis 40 ans, la Tunisie vit avec un taux de chômage élevé, qui n’a pas été réduit de manière structurelle comme dans les pays développés, selon le professeur universitaire Hamadi Tizaou.
S’exprimant sur Express fm, il a expliqué que le niveau élevé du chômage depuis des années est le résultat d’un modèle économique qui ne crée pas d’emplois, soulignant la nécessité de reconsidérer ce modèle.
Autres raisons citées : la faible croissance économique du pays. Toutefois, le taux de chômage a quelque peu reculé ces dernières années en raison du niveau élevé de la migration. « Sans la migration, le taux de chômage aurait été d’environ 19 % », a-t-il avancé .
L’universitaire a pointé du doigt les changements climatiques qui ont affecté de nombreux secteurs, notamment agricoles, et qui ont contribué à la baisse du taux de croissance, expliquant que « la Tunisie n’a jamais connu de faibles taux de croissance dans l’histoire de l’économie tunisienne après l’indépendance comme ces 15 dernières années ».
Dans le même contexte, il a indiqué que le taux de croissance de 2015 à aujourd’hui a été nul ou inférieur, ce qui n’est pas propice à la création d’emplois, a-t-il dit, pointant du doigt l’économie parallèle qui a affecté la croissance.
« N’eût été la migration, le taux de chômage aurait grimpé à 19% », selon un universitaire
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