Geert Wilders, le leader de l’extrême droite néerlandaise, a finalement entendu raison, et renoncé à son concours de caricatures sur le prophète Mohammed, qu’il avait annoncé en grande pompe. Il a fait savoir, jeudi 30 août 2018, qu’il a annulé son étrange compétition en raison des risques de débordements violents, rapporte Reuters.
Toutefois il indique, dans un communiqué, qu’il n’abandonne en rien son combat personnel contre l’islam. « Mon point de vue sur la nature intolérante de l’islam a été une nouvelle fois démontré« , a-t-il ajouté, exploitant comme il sait le faire les dangers qui plainaient sur son concours. A noter qu’un individu soupçonné de vouloir attenter à la personne de Wilders a été interpelé mardi dernier par les unités de police néerlandaises après des menaces balancées sur Facebook.
Si Wilders, à la tête du Parti de la liberté, la deuxième force politique du pays, a reculé c’est surtout pour ne pas compromettre la sécurité des soldats hollandais opérant en Afghanistan, suite à la menace directe des taliban. Cette affaire a même refroidi les ardeurs du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, qui dans un premier avait béni l’organisation de cette compétition…