Google se prépare à construire ce qui sera le premier câble sous-marin à fibre optique reliant les continents africain et australien.
Cette nouvelle intervient alors que les principaux hyperscalers de l’informatique en nuage s’affrontent pour attirer les entreprises, Google rattrapant son retard sur AWS et Azure de Microsoft.
L’annonce fait suite à des pannes généralisées en Afrique, qui ont été attribuées à des câbles sous-marins défectueux. Pour une entreprise qui s’appuie sur une connectivité résiliente pour fournir ses services aux consommateurs et aux entreprises, Google tente clairement de tirer parti de cette situation pour se positionner comme la solution.
Baptisé « Umoja », ce nouveau câble part du Kenya et traverse plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Rwanda, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe, avant de terminer son périple terrestre en Afrique du Sud – où se trouve notamment le premier centre de données africain de Google, opérationnel à Johannesburg depuis le début de l’année.
La partie terrestre de l’itinéraire est en fait déjà terminée, a confirmé Google à TechCrunch, qui a indiqué avoir travaillé avec une société appelée Liquid Intelligent Technologies pour ce segment. Les travaux visant à acheminer le câble à travers l’océan Indien jusqu’à Perth, en Australie, sont désormais en cours – sans qu’aucun calendrier n’ait été confirmé.
Premier câble sous-marin à fibre optique reliant l’Afrique à l’Australie
- Publicité-