L’Algérie se positionne comme l’un des potentiels principaux fournisseurs sidérurgiques de l’Europe grâce à ses atouts tels qu’une production de qualité et en quantité et un coût de l’énergie utilisée compétitif, a affirmé, mardi à Alger, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
En plus de ces atouts, le secteur de la sidérurgie algérien bénéficie d’autres avantages tels qu’une main d’œuvre qualifiée et des filières dynamiques qui utilisent les produits issus de la sidérurgie, a souligné le ministre dans un panel sous le thème de la sidérurgie et des mines, lors d’une rencontre dédiée à la présentation de l’étude « Global CEO Survey » du cabinet international de consulting pwC.
Selon M. Aoun, la nouvelle feuille de route du secteur industriel doit permettre l’émergence d’un nouvel écosystème national autour de la sidérurgie et des mines, à travers les filières de la récupération, logistique, transformation et la distribution avec l’appui des pôles sidérurgiques majeurs à savoir le complexe sidérurgique de « Bellara » (wilaya de Jijel), du complexe « Sider El Hadjar » (wilaya d’Annaba) et du complexe de l’entreprise turque « Tosyali » (wilaya d’Oran).