Un nombre d’enseignants suppléants a organisé, jeudi matin, un sit-in devant la présidence du gouvernement à la Kasbah, pour réclamer leur inclusion dans la base de données mise en place par le ministère de l’Éducation afin de régulariser la situation des enseignants suppléants.
Najeh Radaoui, coordinatrice du « Groupe des suppléants exclus de la base de données », a expliqué dans une déclaration à la presse lors de ce sit-in que ce mouvement de protestation a indiqué que la base de données élaborée par le ministère de l’Éducation ne couvre que les enseignants suppléants entre 2006 et 2024 pour les instituteurs, et entre 2008 et 2024 pour les professeurs, excluant ainsi ceux qui ont exercé avant ces dates. Elle a précisé que le nombre de personnes exclues est faible, ne dépassant pas 61 suppléants, dont la majorité souffre de conditions sociales difficiles.
Najeh Ridhaoui a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, ainsi que la présidence du gouvernement, à intervenir en ajoutant leurs noms à la base de données, d’autant plus que le plus jeune parmi les 61 suppléants a déjà dépassé l’âge de 42 ans. Elle a salué à ce propos la décision du président de la République appelant à un règlement global du dossier de l’emploi précaire, y compris celui des enseignants suppléants.
Elle a enfin affirmé que les suppléants sont déterminés à poursuivre l’organisation de sits-in pacifiques jusqu’à ce que leurs noms soient ajoutés à la base de données et que leur situation professionnelle soit régularisée.