Le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a accompli, hier, son devoir électoral à l’école Ahmed Aroua de Bouchaoui, à Staoueli, à l’ouest d’Alger. Prévu initialement à 9h30, le cérémonial consacrant le vote présidentiel a été retardé jusqu’à 12h.
Entre-temps, il y a eu du beau monde dans la cour arrosée de soleil de cette école. Abdelkader Bengrina, patron du parti El Bina, Aboudjerra Soltani, Zouaoui Benhamadi, ancien DG de la radio et ex-conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, l’actuel ministre des Finances, Laaziz Faid, le wali délégué d’Alger, Karim Younes, étaient au rendez-vous.
Accompagné de son épouse et de ses deux filles, le Président sortant a affirmé que la campagne électorale pour la présidentielle a été «très propre» et que les trois candidats à cette élection avaient reflété «une image honorable» de la démocratie en Algérie. Il a estimé que le destin de l’Algérie est «entre les mains de ses enfants», qui sont en mesure de «relever tous les défis».
Le candidat indépendant a également souhaité voir l’«opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique» et que cette élection présidentielle puisse constituer un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.
Face à la presse, le Président sortant s’est donné du recul en battant en brèche l’idée d’une élection scellée d’avance. «Je ne pourrai jamais anticiper sur les résultats de ce scrutin. Je reste respectueux des aptitudes électorales de tous mes concurrents», a-t-il tranché.