Le représentant de la Banque mondiale a confirmé la possibilité pour l’Algérie, évoquée par le président Tebboune, d’atteindre un niveau de PIB de l’ordre de 400 milliards de dollars en 2027.
Abdelmadjid Tebboune réussira-t-il à tenir sa promesse de campagne pour un second mandat dont il dit a qu’il sera «économique par excellence» ? Sa réélection avec plus de 94% des voix va-t-elle lui conférer cette volonté politique nécessaire pour s’attaquer à de vastes chantiers économiques ?
Il y va bien entendu de la problématique du chômage dont on ne connaît pas encore l’ampleur du phénomène en l’absence de chiffres officiels même si l’on s’accorde à dire que la courbe reste encore importante notamment au niveau des jeunes, selon les données des organismes internationaux. Le pouvoir d’achat des ménages est aussi cet autre dossier qui doit accaparer l’attention des autorités qui, selon toute vraisemblance, peinent à maitriser l’inflation dans des seuils acceptables en dépit de multiples tentatives.
Alors que les dernières augmentations salariales ont, en tous cas, davantage concerné la Fonction publique que le secteur économique. Ce sont là deux importants points qui attendent en priorité le locataire d’El Mouradia. La tâche n’est certes pas mince puisque pour y arriver, il faudrait déjà entreprendre toute une batterie de mesures susceptibles de huiler la machine économique de sorte à ce qu’il y ait une croissance économique suffisante pour créer de l’emploi.