L’Algérie a décidé de tourner la page de l’expropriation de certains de ses biens immobiliers au Maroc, selon les médias internationaux.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a souligné avec prudence que « cette question a été soulevée par les Marocains et nous y avons répondu, ce qui a amené le Maroc à prendre une décision que nous jugeons appropriée, l’affaire étant ainsi close ».
Le ton modéré adopté par le chef de la diplomatie tranche avec les menaces de représailles proférées par son département, le 17 mars 2024.
La diplomatie marocaine a répondu, officieusement, à la version algérienne, affirmant que «dès janvier 2022, le consul général d’Algérie à Casablanca a été reçu au ministère à ce sujet pas moins de quatre fois» pour lui communiquer le projet d’expropriation pour utilité publique. Et de préciser que «huit écrits officiels ont été transmis aux autorités algériennes, qui ont répondu par pas moins de cinq écrits officiels».