La passagère fichée S-17, interdite de voyage à l’aéroport de Tunis-Carthage, a été libéré mais déférée devant le pôle judicaire anti-terroriste, a confirmé, mercredi, le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Tunis1, Mohsen Daly, précisant qu’elle est considérée comme faisant l’objet de suspicion et non convaincue de faits étayés par des preuves justifiant son arrestation.
Dans une déclaration à Mosaïque fm, il a indiqué au sujet du téléphone qu’elle a remis au député Seifeddine Makhlouf, que si cet appareil contient des preuves et a été dissimulé ou détruit , cela constitue un crime évident, assurant qu’il existe des techniques pour accéder à son contenu.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’amender la loi relative au flagrant délit, comme c’est le cas .de l’espèce, soulignant qu’au cas où le député aurait été arrêté, il garde le bénéfice de l’immunité parlementaire et il incombe au Parlement d’ordonner son arrestation.