Au cours de son dernier entretien avec les experts de l’agence de notation Moody’s, le ministre tunisien des finances Elyes Fakhfakh, a présenté les principaux indicateurs de la finance publique pour l’exercice 2013 (ressources et dépenses), soulignant que le financement du budget se déroule de manière normale et repose sur les ressources fiscales, les prêts, les dons programmés, outre les ressources provenant des opérations de cession de certaines entreprises confisquées.
Le financement du budget ,via l’émission de Sukuks islamiques, connaîtra du retard à cause de la lenteur de publication des textes réglementaires, a indiqué le ministre.
Sur un autre plan, Fakhfakh a affirmé que la Tunisie pourrait recourir au prêt de confirmation à titre de précaution (dont l’accord de principe a été signé récemment avec le FMI) afin de combler la baisse des ressources due au retard de la publication des Sukuks.
Au sujet de la politique de subvention, le ministre a précisé que l’Etat a entamé l’élaboration d’une étude qui permettra de cibler la catégorie qui a le plus besoin, que se soit aux niveaux des entreprises que des citoyens. Il s’agit en outre d’identifier les mécanismes à même d’orienter ces subventions vers les bénéficiaires, a affirmé Fakhfakh.
