De récentes décisions ont été prises par Chedly Ayari, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, notamment la réduction de l’efficacité des cartes de crédit et l’augmentation de la proportion de l’autofinancement pour l’acquisition des voitures populaires à hauteur de 40%, ainsi que la cessation de l’accord de crédit à la consommation aux particuliers. Cette batterie de mesures a suscité le mécontentement des consommateurs tunisiens qui l’ont qualifiées d’ « arbitraires », surtout qu’ils considèrent ces mécanismes comme leur unique échappatoire à la cherté de la vie.
Selon un expert en économie, « ces décisions ne relèvent pas d’un choix mais plutôt d’une conséquence à la situation économique difficile que connaît actuellement la Tunisie ainsi que l’absence totale de la stabilité politique. Mais encore, ont joué un rôle, des facteurs économiques à l’instar du déficit commercial d’un montant de 6.4 milliards de dinars, le déficit de la balance des paiements de l’ordre de 7% du PIB. S’y ajoutent les faibles réserves en devise atteignant les 96 jours d’importation. Sans oublier une inflation de 5,7%»