Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jbali, a estimé mercredi à Berlin où s’est également entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel, que si la Tunisie a fait une Révolution, «ce n’est pas encore tout le système qui a été renversé », rapporte l’agence France Presse.
S’exprimant devant la Fondation allemande DGAP spécialisée dans la politique extérieur, Jbali a parlé économie. «Il s’agit maintenant de mettre en place un plan Marshall pour la Tunisie », a-t-il indiqué. Prenant certainement leçon de son déplacement saoudien, le chef du Gouvernement tunisien se sent cependant obligé de préciser que «nous ne voulons pas mendier », affirmant que la Tunisie avait besoin d’argent pour améliorer ses infrastructures notamment dans les zones de l’intérieur de ce pays, laissées en déshérence pendant des décennies.