AccueilLa UNEUn accord avec le FMI, point de passage obligé pour les IDE

Un accord avec le FMI, point de passage obligé pour les IDE

Il semble qu’attirer et développer les investissements étrangers en Tunisie ne sera possible à l’avenir que si le pays  parvient à conclure  un accord avec le Fonds monétaire international. D’autant plus que les institutions financières internationales et les investisseurs mondiaux sont, à des degrés divers, suspendus aux  résultats des discussions et des pourparlers avec le FMI  et aux  ratings des agences de notation  souveraine.

Un accord… indispensable

L’Ambassadeur du Japon en Tunisie Shinsuke Shimizu l’a affirmé dans une déclaration à African Manager : la signature d’un accord avec le Fonds monétaire international suscitera l’intérêt des investisseurs japonais et renforcera la confiance dans la destination tunisienne à l’avenir.

« Cet accord est une étape importante pour remettre l’économie tunisienne sur la bonne voie de manière qui permette le lancement  de nouveaux projets japonais et d’augmenter encore le volume des investissements existants », a-t-il ajouté.

Le diplomate a estimé que la Tunisie présente plusieurs atouts et attributs dont les plus importants sont ses ressources humaines et son emplacement géographique qui relie les continents européen et africain, soulignant que parvenir à un accord avec le FMI améliorera sa position et lui confèrera des privilèges d’investissement importants.

Il a souligné que plusieurs autres facteurs doivent être pris en considération pour améliorer l’image de la Tunisie en tant que destination d’investissement, dont le plus important est sa note souveraine,  notant que toute nouvelle dégradation de la note de la Tunisie par les agences de rating  affectera négativement  son statut de site d’IDE.

Il a  affirmé qu’un accord avec le FMI est un point fondamental et important pour le développement du climat des affaires en Tunisie, soulignant que la stabilité de la situation économique et l’amélioration du climat des investissements permettront de soutenir et de donner du volume aux flux des investissements japonais.

« TICAD 8 », une opportunité pour la Tunisie

Dans un contexte annexe, l’ambassadeur du Japon a estimé que le sommet «TICAD 8 », qui devrait se tenir en Tunisie au mois d’août, est une occasion de réseauter les relations et d’établir des partenariats bilatéraux tuniso-japonais et des entreprises tuniso-japonaises-africaines, en plus de la création de projets d’investissement.

De nombreux secteurs cultivent une réelle attractivité pour les investissements en Tunisie, tels que la numérisation, la santé et les énergies renouvelables. C’est sans doute pour cette raison que  dans la perspective de la TICAD 8, trois missions japonaises se rendront en Tunisie la semaine prochaine pour s’informer sur les différents développements.

Parlant des opportunités d’investissement qu’offrira le sommet TICAD 8, l’ambassadeur a évoqué le Livre blanc récemment lancé par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise, qui comprend plus de 30 projets dans divers secteurs, dont un certain nombre seront mis en œuvre dans le cadre du partenariat public- privé.

Le Japon…troisième investisseur

Le Japon est le troisième pays à investir en Tunisie après la France et l’Italie, avec 7,5 milliards de dinars et une capacité opérationnelle d’environ 20 000 emplois directs. Cependant, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est jugé faible, selon l’ambassadeur du Japon.

Shinsuke Shimizu a souligné qu’il faut tenir compte du fait que de nombreuses entreprises industrielles japonaises implantées hors du Japon effectuent d’importants échanges commerciaux avec la Tunisie.

Tout compte fait, la Tunisie est au centre de l’attention de nombreux investisseurs mondiaux et internationaux qui ont exprimé à de nombreuses reprises leur désir et leur intention, soit d’étendre leurs investissements, soit de créer de nouveaux projets, mais cela reste tributaire de la stabilité politique et d’une amélioration de la situation économique, ainsi qu’à la condition de parvenir à un accord avec le Fonds monétaire international et d’approuver les réformes requises.

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