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Les vérités de Loukil sur les freins : Tunisair, la diplomatie, la réglementation de change… (Vidéo)

Le président de Tunisia Africa Business Council (TABC), Bassem Loukil, est passé dans les studios d’Express FM hier mardi 26 septembre pour exposer les initiatives de son organisation sur le continent, les obstacles qu’elle rencontre et quelques doléances en direction des autorités tunisiennes.

Il a commencé par reconnaitre que les entrepreneurs tunisiens ne connaissent pas assez le terrain africain. «TABC a organisé jusque-là 5 missions vers des pays d’Afrique. L’accueil qu’on nous a réservé à Djibouti, par exemple, a été très chaleureux. C’est un pays qui souhaite ardemment tonifier les liens avec la Tunisie ». Il a aussi évoqué le Bénin, un pays qui se relance et qui est en train de se muer en plateforme logistique et numérique de gros calibre.

A propos des embuches sur le chemin des entrepreneurs tunisiens vers le marché africain, il a parlé des limites de la compagnie nationale, Tunisair, laquelle, malgré les progrès accomplis, est plombée par un manque d’avions, à ajouter aux retards et un faible taux de navettes avec les pays d’Afrique. «Après il y a la faible représentation diplomatique en Afrique et l’absence de banques tunisiennes sur les marchés clés».

Le président de TABC a ajouté sur la liste des freins la règlementation de change, un lourd handicap pour les entrepreneurs désireux de prospérer en Afrique. «Vous ne pouvez pas pénétrer un marché étranger avec une telle réglementation. Par ailleurs notre capacité à affronter la concurrence est faible vu les lenteurs dans le transport de nos marchandises. Il nous faut des lignes maritimes, nous avons déjà Tunis-Dakar-Abidjan, il faut en créer d’autres ; je fais allusion au Cameroun et au Bénin où nos produits ne sont pas distribués».

Bassem Loukil a également déclaré en direction des entrepreneurs tunisiens qu’ils ne faut pas qu’ils s’aventurent seuls en Afrique. «Il faut qu’ils tentent de s’adosser sur l’expérience des autres qui y sont implantés depuis une dizaine d’années».

Enfin il a demandé au chef du gouvernement, Youssef Chahed, de veiller à stabiliser le dinar et à passer à la vitesse supérieure dans le combat contre la contrebande et la corruption.

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