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Syrie : Macron dans de beaux draps, à cause de ses « lignes rouges »

Maintenant que va faire le président français, Emmanuel Macron ? C’est en effet la question que tout le monde se pose après l’accablant rapport de l’ONU sur le régime syrien. Le document de la Commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Syrie dit ceci : « Le 4 avril, dans le cadre d’une campagne aérienne (…) les forces aériennes syriennes ont utilisé du gaz sarin, tuant plus de 80 personnes, la plupart étant des femmes et des enfants« , dans la localité de Khan Cheikhoun. Or Macron s’est engagé, à deux reprises depuis son installation au palais de l’Elysée, à frapper le régime de Bachar Al Assad en cas d’utilisation d’armes chimiques…

Pour rappel en mai dernier, lors de sa conférence de presse avec Vladimir Poutine, le chef de l’Etat français avait déclaré avec véhémence que « l’utilisation d’une arme chimique par qui que ce soit » fera « l’objet de représailles et d’une riposte immédiate de la part des Français« .

Et il a remis ça lors de son premier entretien avec des médias internationaux, en juin 2017. Macron avait même agité l’idée d’une action militaire en solo, si les autres n’étaient pas prêts à y aller pour punir Al Assad et compagnie. « Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d’être faible. Ce n’est pas mon choix« , affirmait-il péremptoirement. Puis, sur le même ton : « la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d’armes chimiques identifiés« . « Je serai intraitable à ce sujet« . C’est ce qu’on appelle avoir les pieds et les mains liés… par ses propres engagements.

Frapper dans ce contexte, alors que le régime syrien a montré son efficacité devant les forces du mal, Daech, et que les Occidentaux lui doivent une fière chandelle pour cela, frapper ce régime sous le regard spectateur du grand-frère russe, ça parait inconcevable. Reste l’autre solution : L’esquive. Macron ne serait d’ailleurs pas le premier à se dédire sur le sujet. En effet en 2013, le président américain, Barack Obama et le prédécesseur de Macron, François Hollande, avaient tracé les mêmes rouges, que le régime syrien avait franchies allègrement, sans qu’aucune tuile ne lui tombe sur la tête…

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