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Tunisie : l’UIB en pole position dans la stratégie du Groupe SG en Afrique

Dans une salle archi comble, jusque dans les allées, preuve que l’Afrique intéresse et de plus en plus, le Directeur général de l’UIB (Union internationale de banques), Mondher Ghazali, a ouvert la deuxième édition de « Société Générale Africa Business Network« . La ferveur était au rendez-vous à l’hôtel Résidence de Gammarth, hier mercredi 17 janvier 2018 dans la soirée, à la faveur des nombreuses opportunités que recèle un contient qui a affiché une très forte croissance entre 2008 et 2014, le meilleur taux dans le monde après l’Asie, qui a bien résisté aux soubresauts de 2014-2017 et qui gardera sa vitalité économique dans les années à venir, prédit Clément Gillet, économiste au sein du Groupe. L’expertise et le savoir-faire de la SG en Afrique, où il opère depuis plus de 100 ans, dans 18 pays, sont donc forcément des éléments qui suscitent l’intérêt des clients, entrepreneurs et opérateurs désirant s’implanter dans ce continent.

« L’Afrique c’est nous » a déclaré le DG de l’UIB, pour signifier un ancrage territorial très fort et une dynamique pour accompagner les opérateurs locaux. C’est ainsi que le Groupe a enregistré dernièrement 40 nouveaux comptes en Côte d’Ivoire et en Algérie, une illustration de la vigueur de l’économie du continent. Yann De Nanteuil, directeur-adjoint de la région Afrique du Groupe, a également évoqué les orientations de la SG en déclarant que « l’Afrique est un pole de croissance essentielle » pour le Groupe. Il a ajouté que la SG a l’intention d’y rester, de s’y développer. Il a fait savoir que l’Afrique pèse actuellement 4% dans le chiffre d’affaires du Groupe et que l’objectif fixé est une croissance de 8% par an, un chiffre à la portée vu le très gros potentiel du continent.

L’ouverture du capital à des nationaux dans la plupart des nations où la SG est présente fait partie de ses spécificités. Le volonté d’investir dans le capital local se manifeste par la mise en place de fonds pour soutenir les économies nationales. « On ne peut imaginer être quelque part sans aider les investisseurs locaux à développer leur entreprises« , a affirmé De Nanteuil. En plus cet appui prend la forme de services sur mesure, étalonnés sur les besoins réels du client. Une autre particularité du Groupe : L’interlocuteur unique, pour s’assurer, de bout en bout, que l’efficacité et les résultats seront au rendez-vous.

La Tunisie a une place majeure dans cette stratégie. L’UIB, « une banque tunisienne« , pèse lourd dans les revenus du Groupe, mais ce n’est pas tout, le pays dispose également de ressources humaines dont le savoir-faire et les compétences font la réputation au delà-des frontières. Ce sont autant de leviers pour assurer la réussite économique de la Tunisie, dans un continent prospère.

Quid de la triptyque diplomatie économique-banque-investisseurs ?

L’Afrique est dans toutes les têtes. La Tunisie, qui va intégrer prochainement le COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) et a manifesté sa volonté de rejoindre la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), aspire à bâtir son avenir en Afrique. Dans ce sens, le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a fait une tournée au Niger, au Mali et au Burkina Faso, en avril 2017, à laquelle l’UIB a activement participé. Elle s’est également associée à la visite du ministre de l’Industrie et du Commerce en Côte d’Ivoire en mars 2017, en compagnie d’une délégation de la CONECT (Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie), ainsi qu’à plusieurs autres délégations commerciales qui se sont rendues en Mauritanie et au Bénin.  L’objectif est le même dans tous ces déplacements : Mettre à la disposition des hommes d’affaires tunisiens le réseau très étoffé de la Société Générale.

Les perspectives économiques du continent sont assises sur 3 piliers : Des ressources naturelles très conséquentes, l’atout démographique (une forte proportion de jeunes) et une économie informelle qui migre vers le formel, grossissant les flux financiers et dopant les investissements. Cette dynamique a permis l’émergence de vrais champions de la croissance en Afrique subsaharienne, tels que le Sénégal, dont le taux dépasse 6%, la Côte d’Ivoire dont l’embellie n’a pas été cassée par la chute des cours du cacao, le Ghana, etc. L’UIB et son Groupe sont très bien outillés pour être aux premières loges dans le train du développement de l’Afrique. Kamel Néji, l’ex-DG de l’UIB, a confié à Africanmanager : « Nous on est des banquiers (…). On ne sera certainement pas les derniers de la classe« …

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