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« Accord de Carthage » : Quand le président de la République dégage sa responsabilité

La signature du document de synthèse relatif à l’initiative sur la formation d’un gouvernement d’union nationale a eu lieu ce mercredi 13 juillet 2016 au palais de Carthage, avec la participation des partis politiques et des organisations nationales concernées. Ont procédé à la signature de ce document Houcine Abassi secrétaire général de l’UGTT, Wided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, Abdelmajid Ezzar président de l’UTAP, Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, Hafedh Caïd Essebsi de Nidaa Tounes, le président de l’UPL, Slim Riahi, le leader du parti « Mouvement du Projet de la Tunisie » Mohsen Marzouk, Yassine Brahim, président d’Afek Tounes, Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du peuple, Kamel Morjéne, président du parti Al Moubadara, Issam Chebbi, porte-parole du parti républicain (Al Joumhouri) et le secrétaire général d’Al Massar Samir Bettaïeb.

Le président de la République, Béji Caied Essebsi, a affirmé lors de son discours prononcé au cours de la cérémonie de signature qu’il n’est pas intervenu ni de près ni de loin dans l’élaboration du document en question. Il a par ailleurs expliqué que le document dit « Accord de Carthage » est le résultat des concertations qui ont eu lieu entre les différents partis politiques, les organismes nationaux, les personnalités nationales et les représentants de la société civile.

Selon lui,  ce document est le résultat de la situation économique et financière mais aussi sociale et sécuritaire qui n’est pas bonne, selon ses dires. « Les choses ne peuvent plus se poursuivre à ce rythme là (…). On ne reproche rien à personne… C’est une affaire politique et qui n’a aucun rapport avec les personnes, sauf que les choses doivent évoluer avec d’autres alternatives ».

Évoquant l’équipe de Habib Essid, le chef de l’État a tenu à préciser que le gouvernement a accompli ses missions et a pleinement joué son rôle mais n’a pas pu tout faire. Et de préciser que la décision de mettre en place un gouvernement d’union nationale est purement politique et n’a aucun lien avec les personnes. « Le changement du gouvernement est une étape purement politique… C’est une démarche politique étant donné que le gouvernement actuel ne peut plus donner plus », a dit Essebsi.

Il a fait savoir en outre que le chef du gouvernement, Habib Essid, a choisi de partir à l’ARP pour exposer ses réalisations auprès des députés, voulant expliquer implicitement qu’il ne va pas démissionner et optera pour l’article 98 de la Constitution qui permet de passer au vote pour accorder la confiance au gouvernement. Bon à savoir ! A signaler que Habib Essid était absent de la cérémonie portant sur cette signature.

Évoquant la rimeur sur sa mort, Essebsi a indiqué qu’il n’a jamais été admis dans un hôpital psychiatrique, qualifiant ceux qui sont à l’origine de la rumeur sur sa mort de « malfaisants », accusant certaines parties d’oeuvrer à perturber la situation sécuritaire dans le pays et salir l’image de la Tunisie à l’international, soulignant l’existence.

La rumeur courait sur la dégradation de l’état de santé du président de la République après son absence de la petite lucarne la veille de l’Aïd El Fitr pour les traditionnels vœux au peuple tunisien et le lendemain à la prière de l’Aïd à la mosquée Malek Ibn Anas à Carthage.
Les bruits ont encore pris de l’ampleur après le report de la ratification de la nouvelle feuille de route gouvernementale au point que certains avaient même parlé de sa mort.

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