Des frictions se font sentir entre des éléments de la police et ceux de la gendarmerie, responsables de la garde présidentielle au Burkina Faso, de quoi alarmer le syndicat de la police nationale du pays, rapporte Africanews.
Lundi, l’union nationale de la police (UNAPOL, syndicat de la police, NDLR) a publié un communiqué dans lequel il alarme sur le climat au sein de cette task force, mais également sur le silence des autorités et du commandement du Groupement de Sécurité et de Protection Républicaine (GSPR).
Pour l’heure, ni la gendarmerie, encore moins le commandement du GSPR n’a répondu aux remarques de l’UNAPOL. Cette dernière a par ailleurs attiré l’attention du chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, invité à “avoir plus de regard sur son entourage, car de graves manigances préjudiciables sont ourdies autour de lui.”