Marine Le Pen a annoncé ce mardi qu’elle ne rembourserait pas les 300 000 euros que le Parlement européen lui réclame pour des soupçons de fraude relative à l’emploi d’assistants parlementaires au Front national, rapporte l’AFP.
Les soupçons portent sur Catherine Griset, assistante accréditée au Parlement européen pendant plusieurs années, mais qui en réalité ne travaillait pas dans les locaux de l’institution. Elle était à l’époque secrétaire, puis cheffe de cabinet de la dirigeante du Front national.
Le Parlement estime que Griset exerçait une « activité reconnue » au siège du parti à Nanterre, sous l’autorité directe de Marine Le Pen. Cette dernière avait reçu une première lettre de recouvrement en ce sens mi-décembre.