Un procès-verbal rédigé en novembre dernier révèle que le constructeur automobile Renault «a utilisé une stratégie ayant pour objectif de fausser les résultats des tests antipollution», rapporte Libération.
Pour rappel, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 12 janvier dernier.
C’est un document qui ne joue pas en faveur de Renault. Un procès-verbal rédigé en novembre 2016 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), affirme que le constructeur automobile «a trompé les consommateurs sur les contrôles effectués et notamment le contrôle réglementaire de l’homologation sur les émissions de polluants», révèle Libération mardi soir. Suite à ces révélations, l’action Renault perd 2,7% à la Bourse de Paris.
C’est ce rapport qui a conduit, notamment, à l’ouverture d’une information judiciaire, en janvier dernier. Le gendarme de Bercy, qui revendique plusieurs semaines d’enquête, est catégorique. «La société a utilisé une stratégie ayant pour objectif de fausser les résultats des tests antipollution», assène le document, toujours selon le quotidien.